Depuis le redressement judiciaire des papeteries de Condat à cause de la gestion financière du groupe Lecta et le fond d’investissement anglo-saxon CVC Capital Parteners, les salariés ont décidé de monter leur propre société coopérative d’intérêt collectif (SCIC).
La coopérative Condat Papers est soutenue partiellement par le groupe européen Finesta pour reprendre l’usine.
https://www.filpac-cgt.fr/soutenez-adherez-et-faites-adherer-a-lassociation-condat-papers/
Les salariés s’inspirent des 1336 jours de lutte des employés de l’usine Fralib d’Unilever qui ont monté la coopérative ScopTi dans les Bouches-du-Rhône.
https://www.youtube.com/@scop-ti2864/videos
A Condat Philippe Delord, bobineur et président de l’association Condat Papers, revient dans cet enregistrement RLP sur l’historique de l’usine, des derniers plans de licenciement et de l’avenir de la coopérative si le tribunal de commerce de Bordeaux valide le projet.

Suite à la réunion au tribunal, 4 autres investisseurs se sont positionnés.
Ils ont jusqu’au 23 décembre pour ajuster leur offre et c’est le 14 janvier que les projets seront défendus en audience devant le tribunal avec peut-être d’autres investisseurs.
– Il y a le groupe français Riccobono, leader français de l’impression Presse Quotidienne Nationale, donc un autre type de produits que produit Condat actuellement.
https://www.pappers.fr/entreprise/riccobono-602850125

– Il y a un conglomérat indien anonyme avec une entreprise majeure basée à New Delhi et qui prévoit de licencier 82 salariés.
– Le papetier italien Fedrigoni qui produit également des étiquettes de luxe pour des bouteilles vins et qui a été racheté en 2017 par un énorme fond d’investissement américain le private equity Bain Capital.
– Et enfin un autre investisseur français la Société de participation de la Braye qui prévoit de licencier plus de 180 salariés et produire entre autres des gants en nitryle dans un techno park. Des industries décarbonnées profiterait du plus grand site de centrale solaire thermique à proximité.